Les idées reçues sur le coaching…
Utilisé de façon inconsidérée, le terme de « coaching » s’est éloigné de son essence même. En effet, la multiplication de son utilisation et ce pour des visées très différentes telles que le coaching nutritionnel, le coaching sportif ou encore le coaching de vie risquent de faire perdre au coaching professionnel ses lettres de noblesse dans son sens premier. En effet, dans ces différents types de coaching, le coach a tendance à imposer au coaché la marche à suivre pour atteindre son objectif. Dans ce cadre là, le coaching est beaucoup plus directif et le coaché n’a pas de véritable marge de manœuvre quant à ce qu’il peut faire pour parvenir à son objectif.
Le véritable coaching professionnel est un processus qui a une méthodologie et des objectifs qui lui sont propres. En effet, le véritable coach est un facilitateur de prise de conscience du coaché afin qu’il puisse lui-même et en pleine conscience définir son plan d’action. Le coach accompagne le coaché et lui insuffle de l’énergie dans sa démarche mais il n’est jamais question de prendre les décisions à sa place. Le coaching peut donc soutenir des objectifs très différents tels que la prise de parole en public, la gestion des émotions, la cohésion d’une équipe ou encore l’accompagnement dans un moment de vie difficile tels qu’une reconversion professionnelle ou encore un burn-out. La méthodologie repose donc sur l’interrogation et cherche à amener le coaché à prendre conscience de ce qu’il sait implicitement, à l’exprimer et à l’évaluer. En cela, le coaching est issu de la maïeutique socratique qui consistait à utiliser le questionnement ouvert pour faire accoucher les consciences. C’est l’idée que le coaché est intelligent car il a toutes les réponses à ses questions à l’intérieur de lui : le coaché est le seul véritable acteur de son changement. Par son questionnement, le coach permet authentiquement au coaché d’ouvrir les yeux sur une réalité et le coaching consiste à faire émerger les solutions et atteindre des objectifs.
