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La posture professionnelle




La posture professionnelle fait partie du cadre de chaque métier et elle est un véritable savoir-être.

Le savoir être est un terme communément employé pour définir un savoir-faire relationnel, c’est-à-dire des comportements et attitudes attendus dans une situation donnée. (Source : AFNOR). Le savoir-être correspond à la capacité de produire des actions et des réactions adaptées à l’environnement humain et écologique. Il s’entend également du savoir-faire relationnel, façon de voir comment se comporter, trouver la conduite appropriée à l’emploi considéré, c’est-à-dire adopter les comportements et attitudes attendus dans une situation donnée. Il est alors aisé de comprendre que le savoir-être consiste à trouver le juste comportement, en entreprise, face aux clients, face à ses collègues, ses subordonnés, sa hiérarchie… La posture professionnelle est donc l’attitude d’adaptabilité, d’analyse, de communication, d’écoute, de transmission, de négociation ou encore de prise de décision que tout professionnel incarne. En effet, le professionnel fait preuve de persévérance, d’initiative, d’intégrité, d’assiduité, de patience, d’autonomie mais aussi de protection, de vigilance ou encore de respect. Dès lors, la posture professionnelle est un cheminement au cours duquel il est nécessaire d’apprendre à s’adapter à des situations variées, à décider des actions à poser, à repérer les difficultés et à résoudre des problèmes, mais aussi à interagir et à travailler avec les autres.


Plus concrètement, la posture professionnelle s’entend tout d’abord de la posture physique qu’est censé incarner tout professionnel. En effet, Le langage non verbal rentre également en ligne de compte : le professionnel adopte alors une posture d’ouverture et d’écoute active et se montre ainsi ouvert au dialogue. Quant au langage verbal, il se doit d’être approprié au monde professionnel dans lequel se situe l’individu et a besoin d’être adapté au public à qui il s’adresse.


De plus, la posture professionnelle se distingue nécessairement de la vie privée, même si le professionnel agit selon un cadre de référence qui lui est propre et donc hérité de sa vie personnelle. Dès lors, l’éthique, la confidentialité ainsi qu’un certain positionnement moral guident toujours la pratique du professionnel. Toutefois, cela ne doit pas être un frein à l’assertivité qui est la capacité à s’affirmer et à verbaliser ses pensées et ressentis tout en respectant autrui car cela permet de dépasser les sous entendus et d’éradiquer les malentendus. Ainsi, tout professionnel a besoin d’apprendre à s’affirmer et à communiquer en adulte.



Tout professionnel peut également apprendre l’affirmation de soi même. Il s’agit de la confiance en soi c’est à dire en sa capacité à réaliser des choses et de l’estime de soi qui s’entend de l’amour que l’on a pour soi. Cela permet d’oser et de s’autoriser à faire les choses en pleine conscience afin d’être en accord avec soi-même. Dès lors, la conscience de soi permet la conscience de ses qualités et de ses défauts et définit ainsi le degré d’acceptation de soi-même. Cet élément est fondamental car la conscience de soi permet la conscience de l’autre.



Enfin, la posture professionnelle induit le rapport au présent. Si nous sommes tous des êtres de développement car nous avons besoin de l’avenir pour nous projeter, le lâcher prise permet de ne pas se couper du présent et donc de notre ressenti, des synchronocités, des signes et de notre intuition. Il s’agit donc d’être présent à soi-même, présent à l’autre, présent à la relation et présent à la mise en mouvement de la relation.


La posture professionnelle de coach s’inscrit dans ce cadre général de la posture professionnelle mais répond plus spécifiquement à divers critères. En effet, le coach incarne certaines valeurs fondamentales telles que la bienveillance (absence de jugement), l’écoute, l’aide, la bienveillance, l’accompagnement, la coresponsabilité, mais aussi la confidentialité afin que le coaché puisse se livrer en toute quiétude et pour qu’il n’y ait pas de paravent ni de zone d’ombre.


De plus, la posture de coach nécessite une certaine méthodologie. Elle consiste tout d’abord à utiliser le questionnement ouvert pour ne pas induire la réponse du coaché et ainsi laisser toute latitude à sa réflexion. Le coach peut également reformuler les paroles du coaché afin de cerner son cheminement et pour permettre au coaché de prendre du recul et ainsi confirmer ou infirmer et préciser sa demande. Plus concrètement, le coach favorise la mise en place d’un plan d’action qui doit permettre au coaché de parvenir à la réalisation de son objectif final. Cela nécessite des clarifications d’objectifs, qui permettent même parfois de découvrir des objectifs cachés et inconscients car c’est au fil des prises de conscience que l’objectif caché se révèle. Cette méthodologie prend naturellement place dans le cadre du co-engagement entre le coach et le coaché car si le coach accompagne le coaché dans sa démarche, ce dernier reste acteur de sa propre existence et de son changement.


Enfin, le coach développe également certaines aptitudes spécifiques telles que la concentration, le respect de son écologie personnelle ou encore la patience car le temps du coach est rarement celui du coaché même si la projection concrète grâce au plan d’action réduit ce laps de temps. Avec la pratique, le coach apprend aussi à traiter instantanément les émotions qu’il ressent durant le coaching pour éviter que cela s’installe dans l’espace entre coach et coaché. Ainsi, le coach entreprend un véritable travail sur soi, travail qui durera tout le long de sa pratique afin de pouvoir aider et guider au mieux le coaché.

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